Rosine LABORDE
Division 11
Artiste lyrique et professeure de chant.
Admise au Conservatoire de Paris, le 23 décembre 1833, Rosine Laborde reçoit des leçons de Panseron, et obtient le 2e prix de solfège en 1836 et le premier l’année suivante.
Elle débute le 10 décembre 1840 à l’Opéra-Comique, sous le pseudonme Mlle Villaume, dans le rôle d’Isabelle dans Le Pré aux Clercs.
L’année suivante, sous le nom de Villiominote, elle passe au Théâtre italien de Paris. Elle apparaît pour la première fois, le 15 janvier 1841, dans le rôle de la reine Amaltea de Moïse et Pharaon.
Deux ans après, elle passe au théâtre de Gand, ses débuts ont lieu le 8 novembre 1842 dans Lucie de Lammermoor, opéra qu’elle chante pour la première fois en français. En mai 1843, elle fait sa première apparition sur la scène au théâtre de La Monnaie, à Bruxelles dans Lucie.
Engagée à l’Opéra de Paris, elle débute le 8 avril 1849 dans le rôle de Marguerite des Huguenots , jouant ensuite Lucie et Le Rossignol de Louis-Sébastien Lebrun et créant le rôle de Nephté dans L’enfant prodigue d’Auber. Elle chante le répertoire : Robert le Diable, La Muette, Guillaume Tell, Moïse et Pharaon, le Comte Ory, tout en remportant des succès dans les concerts.
Après sept années passées à l’Opéra, Rosine Laborde entreprend, une carrière dite « italienne » à l’étranger dans Norma, Martha, La Somnambule, Le Barbier de Séville. Elle se fait applaudir à La Scala de Milan, Barcelone, Rio de Janeiro, New York, Boston, Philadelphie, Berlin, Stettin, Riga, à Moscou.
Vers 1865, elle fait ses adieux à la scène pour revenir se fixer à Paris, 66 rue de Ponthieu et pour se consacrer à l’enseignement où elle se classe au premier rang, produisant nombre d’artistes distinguées comme Lucy Arbell, Emma Calvé, Marie Delna, Jeanne Gerville-Réache, Jane Mérey, Meyrianne Héglon.
Le buste de la cantatrice a été sculpté par Paul Landowski.
biographie en cours d’élaboration