Michel DROIT

Division 11

Ecrivain, journaliste et académicien.

23 janvier 1923, Vincennes

22 juin 2000, La Celle-Saint-Cloud

Militant dans la Résistance, il est l’un des plus jeunes correspondants de guerre des armées alliées et débute comme radio-reporter en août 1944, lors de l’insurrection de Paris. Blessé en Allemagne, près d’Ulm, en avril 1945, il devient ensuite grand reporter pour la radio, la presse et la télévision.

C’est en 1954 qu’il publie son premier roman, Plus rien au monde, que l’Académie française récompense du prix Max-Barthou, avant de lui conférer son grand prix du roman pour Le Retour, en 1964.

Après avoir été rédacteur en chef de l’Actualité télévisée de la RTF, Michel Droit devient celui du Figaro littéraire, en 1961, et le reste jusqu’en 1971, tout en poursuivant parallèlement sa carrière d’écrivain.

En 1965, 1968 et 1969, il est le seul journaliste à s’entretenir avec le général De Gaulle sur les écrans de la télévision ; ses interventions sont diffusées en direct du palais de l’Élysée, siège de la présidence de la République.

Il tient, de 1969 à 1981, une chronique régulière sur France-Inter. Directeur jusqu’en 1986 des Grandes Conférences du Figaro, Michel Droit continue de travailler dans ce journal, comme éditorialiste et chroniqueur, ainsi qu’au Figaro Magazine où il a notamment la responsabilité des pages de Figaro Histoire.

Le 6 mars 1980, Michel Droit est élu à l’Académie française au fauteuil de Joseph Kessel (27e fauteuil). Il représente l’Académie à la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL), autorité administrative contrôlant l’audiovisuel mise en place dans les années 1980.

Source : Texte © Wikipédia
biographie en cours d’élaboration
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