Maurice GENEVOIX
Ecrivain et poète.
Ancien élève de l’Ecole normale supérieure, grand blessé de la Première Guerre mondiale, il écrit en 1915-1916, pendant sa convalescence, son premier livre: Sous Verdun, chronique à peine romancée des misères et de l’héroïsme du poilu jeté malgré lui dans la bataille. Suivent d’autres oeuvres, inspirées soit par la campagne nivernaise : Nuits de guerre (1917), Au seuil des guitounes (1918), Jeanne Robelin (1920), la Boue (1921), Rémi des Rauches (1922), les Eparges (1923) et Raboliot (prix Goncourt, 1925), histoire d’un braconnier solognot, aventurier et mauvais garçon, mais qui sait goûter la douceur et la poésie.
Par la suite Maurice Genevoix s’affirme surtout un écrivain de la nature qui excelle à peindre l’existence forestière et rurale. Des oeuvres qui devaient suivre, on retiendra : Rroù (1930), le Jardin des Îles (1935), la Dernière Harde (1938), Eva Charlebois (1944), situé au Canada, Sanglar (1946), épisode des guerres de Religion en Rouergue, l’Ecureuil du Bois-bourru (1947), l’Aventure est en nous (1952), Fatou Cissé (1954) Vaincre à Olympie (1960), Derrière les collines (1963).
Elu à l’Académie française en 1946, secrétaire perpétuel en 1958.
Il démissionne du poste de secrétaire perpétuel de l’Académie en janvier 1974, quitte alors Paris pour retrouver Les Vernelles et publie Un Jour (1976), puis Lorelei (1978) et Trente mille jours (1980).
Sur décision du président de la République française, Emmanuel Macron, les restes de Maurice Genevoix entrent au Panthéon le 11 novembre 2020.