Gaston PALEWSKI

Division 11

Diplomate et homme politique.

20 mars 1901, Paris

3 septembre 1984, Le Val-Saint-Germain

Il fait ses études au lycée Michelet à Vanves, puis au lycée Henri-IV à Paris.

Attaché politique au cabinet du maréchal Lyautey à Rabat (1924-1925). En 1928, il rencontre son « second grand homme » après Lyautey, Paul Reynaud, alors ministre des Finances, dont il devient de 1930 à 1931, le chef de cabinet après avoir été au Bulletin économique et financier et expert à plusieurs reprises à la Société des Nations, déjà aux côtés de Reynaud.

De 1931 à 1933, il est chargé de mission, toujours auprès de Reynaud alors ministre des Colonies, qui, en 1934, lui présente le futur général de Gaulle, « le troisième grand homme » de sa vie, qu’il ne quitte plus à partir de 1940.

À la veille de la défaite française de 1940, il se fait affecter dans l’Armée de l’air comme volontaire à la 34e escadre de bombardement de nuit. Il effectue de nombreux vols militaires et rejoint Charles de Gaulle à Londres dès 1940.

Il s’engage en août 1940 dans les Forces françaises libres avant d’être nommé par de Gaulle, premier Directeur des affaires politiques de la France libre à Londres chargé des territoires non libérés.

Entre 1941 et 1942, il participe à la campagne d’Éthiopie. De septembre 1942 à janvier 1946, de Gaulle, président du Comité français de libération nationale, lui confie la direction de son cabinet à Londres puis à Alger lorsque le général devient président du Gouvernement provisoire de la République française et enfin à Paris.

Après la guerre, il refuse tout poste pour rester auprès du général de Gaulle ; il participe avec lui, en 1947, à la création du mouvement Rassemblement du Peuple Français, le RPF.

En juin 1951, il est élu député de la Seine. Vice-président du groupe parlementaire RPF, il fait partie des commissions des Affaires étrangères et du Suffrage universel. Le 6 novembre 1952, il est élu vice-président de l’Assemblée nationale; réélu en 1953, 1954 et 1955.

Le 22 février 1955, Palewski accepte d’entrer dans le gouvernement d’Edgar Faure, chargé des affaires atomiques, des affaires sahariennes et de la coordination de la Défense, à partir du 23 février 1955.

Le 15 mai 1961, ministre plénipotentiaire, il est promu le 1er mars 1962 à la hors classe, il en profite pour restaurer le palais Farnèse, s’intéressant par ailleurs à la restauration de Venise et de Florence. Du 14 avril 1962 au 22 février 1965, il est à nouveau au gouvernement, ministre d’État chargé de la Recherche scientifique et des Questions atomiques et spatiales dans le gouvernement de Georges Pompidou.

Il développe la coopération internationale. Il négocie alors avec l’URSS l’acceptation du procédé français de télévision SECAM et, avec l’Espagne, la construction d’une centrale nucléaire.

Il organise la collaboration entre l’industrie et la recherche et crée la base spatiale de Kourou en Guyane. Du 23 février 1965 au 22 février 1974, il succède à Léon Noël comme président du Conseil constitutionnel, nommé pour neuf ans par le Président de la République, le général de Gaulle.

Le 24 avril 1968, en tant qu’amateur d’art, collectionneur averti, animateur de la restauration de Florence, vice-président du conseil artistique des Musées nationaux et président du Comité français pour la sauvegarde de Venise, il est élu membre libre de l’Institut, de l’Académie des Beaux-Arts, au fauteuil de Jacques Jaujard. En 1975, il est candidat malheureux à l’Académie française.

À partir de 1971, déjà vice-président de l’Institut Charles-de-Gaulle depuis sa fondation, il en devient président, succédant à André Malraux qui en fut le premier président.

En 1974, il est administrateur de la société CIT-Alcatel, il est également directeur puis président d’honneur de la Revue des deux Mondes et de Connaissance des arts.

Décorations:
– Grand Croix de la Légion d’Honneur
– Compagnon de la Libération – décret du 17 janvier 1946
– Croix de Guerre 39/45 (2 citations)
– Croix du Combattant Volontaire 39/45
– Médaille Coloniale avec agrafe « Ethiopie »
Source : Texte © Wikipédia
biographie en cours d’élaboration
Gaston Palewski
Gaston Palewski sépulture