Edgar FAURE

Division 10

Homme d’Etat.

18 août 1908, Béziers

30 mars 1988, Paris

Avocat, docteur en droit, membre du Comité français de libération nationale à Alger (1943-1944), il est député (1946-1958) puis sénateur (1959-1966) du Jura.

Plusieurs fois ministre (notamment des Finances et des Affaires économiques) sous la IVe République, il accède à deux reprises à la présidence du Conseil (janvier-février 1952 et février 1955-janvier 1956).

Membre du parti radical en 1946, Edgar Faure en est exclu en 1955, puis le réintègre (1961-1965) avant de se rallier progressivement au gaullisme. Agrégé de droit, professeur à la faculté de Dijon (1962), il est chargé par le général de Gaulle de plusieurs missions officieuses, notamment en Chine (1963) en vue d’établir des relations diplomatiques avec la République populaire.

Ministre de l’Agriculture (1966-1968), puis ministre de l’Éducation nationale (juillet 1968-juin 1969), il prépare la loi d’orientation de l’enseignement supérieur, adoptée par le Parlement en octobre 1968, qui établit l’autonomie des universités et la participation des étudiants et des enseignants à leur gestion. De nouveau député, cette fois dans le Doubs (1967-1980), Edgar Faure devient ministre des Affaires sociales (juillet 1972-mars 1973), puis président de l’Assemblée nationale (1973-1978).

Après avoir regagné le parti radical (1977), il est élu député au Parlement européen en 1979 (réélu en 1984) sur la liste présentée par l’U.D.F. Il est sénateur du Doubs de 1980 à sa mort.

Il est l’auteur d’ouvrages politiques et historiques dont la Disgrâce de Turgot (1961), Mémoires tome I : Avoir toujours raison… C’est un grand tort (1982), tome II : Si tel doit être mon destin ce soir (1984).

Elu à l’Académie française en 1978.

Source : Texte © Larousse
biographie en cours d’élaboration
Edgar Faure
Edgar Faure sépulture